Hier, Nicolas Hulot, ministre de la transition écologique en France a posé un geste fort allant dans le sens de son grand plan climat.
Le gouvernement entend en finir avec la commercialisation des voitures roulant à l’essence ou au gazole en France d’ici 2040, objectif fixé à 2030 par l’Inde, a précisé M. Hulot, reconnaissant que cet objectif est « lourd », notamment pour les constructeurs automobiles. « C’est pour moi une véritable révolution », a toutefois ajouté le ministre.
A plus court terme, M. Hulot a confirmé la promesse annoncée par le candidat Macron durant la campagne qui est de « faire converger la fiscalité entre le diesel et l’essence avant la fin du quinquennat ».
La France emboîte donc le pas à la Norvège et devient avec ce plan ambitieux un leader Européen en terme d’electrification des transports.
Les moyens
- Passer à 50 % de la part du nucléaire dans le mix énergétique en 2025
- Le prix de la tonne de carbone dépassera 100 euros
- Mettre fin aux permis d’exploitation de pétrole et de gaz
- Prime pour l’achat d’un véhicule moins polluant
Il manque à mon avis dans ce plan une partie essentielle qui est le déploiement sur le territoire d’un vaste réseau de recharge pour les véhicules électriques.
Dans tous les cas, on peut saluer le leadership pris par la France dans ce domaine. Est ce que le Canada ou le Québec est prêt pour ce genre de transition ?
Si la province souhaite garder sa position de leader sur la transition énergétique des transports en Amérique du nord, ce serait un geste à poser de la part de nos politiques.
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